tag:blogger.com,1999:blog-83654282433647187412024-02-08T13:44:44.613+01:00Au monde ...... Ou bien aux hommes ?varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.comBlogger51125tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-9360266960134485582009-02-08T20:10:00.005+01:002009-03-06T18:49:27.701+01:00Avant-propos<p><br /></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >Si le véritable travail philosophique ne consiste pas en une <span style="font-style: italic;">thèse</span>, s’il est bien plutôt confrontation sur le terrain de la philosophie, si l’objet de ces confrontations tient un homme personnellement à cœur – alors il faudra à cet homme faire un premier point avec lui-même dans une sorte de construction, de <span style="font-style: italic;">reconstitution </span>de sa pensée fondamentale : un préalable. Le texte suivant est un tel préalable, une sorte d’arme et d’armure tout à la fois, un essai de <span style="font-style: italic;">dire</span>. Il renferme en gros trois livres potentiels : sur le dire-être (ainsi nommé le dire de tout être), les inconvénients du savoir, et une alternative politique aux relations humaines fondées sur le « cogniscisme » (ainsi nommé le cognitivisme érigé en paradigme social et politique). </span><span style="font-size:100%;"><br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >S’il n’était donc consacré au dire-être et motivé par un désir de montrer l’exemple (dire-être personnellement et s’apprêter à la confrontation), alors ce texte traiterait principalement d’ontologie, d’épistémologie et d’« inter-dires » humain. Mais en tant qu’il est livre, ce préalable à la confrontation est idéologiquement comme tous les livres : une spéculation sur le verbe dire <span style="font-style: italic;">aux autres.</span> Aussi, loin de résoudre ce problème, il tente de le circonscrire. </span><span style="font-size:100%;"><br /></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >La première partie rassemble quelques verbes qui ont lieu au monde, et évoque ceux spécifiques aux hommes : « Au monde » </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >La seconde partie, « Aux hommes », fait état de l’appropriation de l’être (au monde) par les hommes et de leur nouvel « espace d’être » par le langage. </span></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >La troisième partie enfin, définit la sagesse d’être homme au monde par la nécessité d’être aussi aux hommes : « Dans les deux ». De fait, le choix de dire-être personnellement par l’écriture est déjà une volonté de communication. </span><span style="font-size:100%;"><br /></span></p> <span style=";font-family:Palatino Linotype;font-size:100%;" >NB/ Mes dernières confrontations, au titre de « prolongements », se trouvent à l’adresse internet suivante : <a href="http://bras-de-mer.blogspot.com/" target="_blank">bras-de-mer.blogspot.com</a></span>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-70817221258831231622008-12-22T12:00:00.000+01:002008-12-22T12:07:20.766+01:00Alors, un livre ?<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Au monde revient l’objet matériel, *<o:p></o:p><br />Aux hommes qui savent, le contenu, <o:p></o:p><br />A ceux qui comprennent l’être, <i style="">le geste.<o:p></o:p></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Ecrire un livre comme l’abeille butine, comme la plante croît, comme la lionne dévore sa proie. Etre présent en <i style="">ce</i> monde quand bien même on serait persuadé d’en connaître les secrets, quand bien même on se connaîtrait soi-même « comme jamais » …<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">La règle, l’éthique du dire ontologique si l’on veut, <i style="">c’est de signifier dans tous les cas un geste</i>. Ce qui n’est pas geste, un style, une respiration, un acte de présence, une relation vivante ne vit pas, ça n’appartient qu’à la sphère de cet esprit magnifique <i style="">fait dieu</i> à laquelle on n’accède que par un étranglement de l’être. Image d’un sablier dans lequel l’être se transforme comme par miracle (forcément) en esprit. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Palatino Linotype";">__________________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">(*) La pièce à conviction.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-49641877928216755482008-12-21T20:42:00.002+01:002008-12-21T20:45:13.147+01:00Le geste préféré à la vérité<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Dans un monde ontologique naturel colonisé par le cogniscisme, au point que les hommes croient désormais qu’être c’est connaître (savoir) et que dire c’est dire ce qu’on <i style="">sait</i>, il semble qu’il n’y a plus guère de place pour la créativité « folle ». <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Comme cela est déjà arrivé par le passé, l’art (la créativité) <i style="">pourrait</i> vouloir résister ici encore à l’Etat d’esprit comme l’authentique à l’artificiel, le véritable <i style="">être</i> au monde à l’inter-dire humain, ou plus encore comme le général à la <i style="">spécialité humaine. </i>* Mais il n’est pas esprit ! Ce n’est pas en tant qu’être artiste (dire-être) <i style="">au monde</i> serait être <i style="">esprit libre</i> et que cet esprit-là seul serait créatif ! Ce n’est pas en tant qu’un esprit, celui de « l’être », s’opposerait à un autre esprit, celui de la connaissance ! L’être au monde se manifeste dès la matière, et si la connaissance est bien <i style="">esprit</i>, le dire-être conscient et résolu d’un homme ne lui opposera pas « l’esprit de l’être » ni aucune « théorie de l’être » mais seulement ici son penser-geste, plus loin son corps dans l’espace physique, et partout ailleurs la présence de toutes choses. ** Son dire préfère le montrer au démontrer.<o:p></o:p></span></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Le geste préféré à la vérité.<o:p></o:p></span><br /></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p>Intuition ici d’une règle : s’arrêter à l’interface, ne pas franchir le pas qui conduit à se poster <i style="">en face</i> car on n’y chercherait plus que le sens de toute chose. Ne pas devenir ce sujet connaissant qui forcément et aussitôt <i style="">va avec</i> ce qu’il découvre<span style=""> </span>–<span style=""> </span>et s’isole dans sa connaissance.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Demeurer là, dans l’en deçà du langage fait espace, <o:p></o:p><br />A respirer le même air, signifier notre propre danse.<o:p></o:p><br />Ecrire un livre à l’air libre<o:p></o:p><br />Des seuls mouvements de nos membres,<o:p></o:p><br />Ce livre qu’on posera ensuite au pied d’un arbre<o:p></o:p><br />Et que viendront ronger les vers<o:p></o:p><br />Ingénument,<o:p></o:p><br />Mais que des hommes auront lu <i style="">en secret</i><o:p></o:p><br />Et souriants<span style=""> </span><o:p></o:p><br />Avant de le replacer sous les étoiles.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Palatino Linotype";">________________________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">(*)<span style=""> </span>Ce qui ne signifie pas l’individu face à la collectivité !<o:p></o:p></span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"></span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"></span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">(**) « Sage est l’homme conscient d’être au monde </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptKursiv"><span style="font-size: 8pt;">de tout ce qui est</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"> et </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptKursiv"><span style="font-size: 8pt;">comme tout ce qui est</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"><span style=""> </span>–<span style=""> </span>mais n’en oublie pas pour autant d’en témoigner aux hommes à sa façon. Chez lui le savoir-croire s’aide d’une pensée de l’être, une pensée qui s’assimile elle-même au </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptKursiv"><span style="font-size: 8pt;">croire</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">, au dire-être de toute matière et jusqu’à la pensée même. Cette pensée du dire-être et du savoir-croire ne se connaît pas « en l’esprit », elle se reconnaît en l’être, en tant qu’</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptKursiv"><span style="font-size: 8pt;">expression</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;"> particulière dans l’être au monde. » <span style="font-style: italic;">(infra</span></span></span><i style=""><span style="font-size: 9pt; font-family: "Palatino Linotype"; color: red;"></span></i><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">). </span></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-67261504473082524242008-12-15T10:03:00.002+01:002008-12-15T10:08:17.354+01:00Un communiquer empêche l'autre<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Tout ce qui <i style="">est</i><span style=""> </span>–<span style=""> </span>dit sa présence et son savoir-faire, nullement qu’il sait, aucun « savoir ». Voilà une réalité qui pourrait nous inspirer le désir d’être à nouveau, nous aussi, <i style="">comme tout ce qui est.</i> L’apparition du langage articulé chez nous fut tout d’abord logiquement un prolongement de notre dire-être <i style="">au monde</i>. </span><span style="font-size: 8pt; font-family: "Palatino Linotype";">(1) </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Mais il en fut très vite <i style="">détourné.</i> La question ici posée est donc :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Qu’avons-nous fait du langage ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Un enfant en bas âge commence par exprimer son être au monde par le langage longtemps avant, le cas échéant, de réellement <i style="">commun</i>-iquer <i style="">avec</i> autrui grâce à lui. L’espace « commun », s’il en est, entre l’adulte et l’enfant, n’est que celui qui permet à l’enfant d’exprimer ses désirs. L’adulte sait cela, il sait qu’il appartient lui-même à cet espace des désirs de l’enfant comme un simple Existant<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">consentant</i>. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>« L’enfant n’est pas qu’un être ‘égoïste’, <o:p></o:p><br />C’est un être qui a besoin de moi. »<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Le <b style=""><i style="">passage</i></b> de notre dire-être <i style="">au monde</i> d’enfant (par l’expression de nos désirs) à notre dire <i style="">aux hommes</i> d’adulte (par notre conscience de l’inter-être) définirait à coup sûr une <b style="">éthique de la communication. </b><span style=""> </span>Mais qui nous le fraye ? Qui nous l’enseigne ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p>Un enseignant commence par apprendre lui-même ce qu’il lui faudra enseigner à des élèves et comment il doit s’y prendre. Il a choisi ce métier de <i style="">transmettre</i>. On croira volontiers qu’il est l’adulte ci-dessus qui répond aux besoins de l’enfant : « Faire de toi un homme » en quelque façon. Mais de qui sont les désirs exprimés ? Sûrement pas de l’enfant ! L’élève sait cela, il sait qu’il appartient à cet espace des désirs de la Collectivité à son égard comme simple Existant – <i style="">consentant</i>. Il n’a pas le choix. Il lui faut croire qu’on veut son bien. Du reste, l’enseignant sait bien qu’il n’est lui-même qu’un rouage, qu’il ne saurait <i style="">commun</i>-iquer avec ses élèves dans le cadre de sa profession, moyennant salaire. Il est là pour transmettre, pas pour une authentique rencontre …<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">Par son dire à l’élève, il le <i style="">destine</i> uniquement, <o:p></o:p></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><br />Le langage ici n’aura servi qu’à le conduire. <o:p></o:p></span><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p></o:p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">De fait, le langage est très tôt utilisé <i style="">politiquement</i> comme un moyen de former des citoyens qui soient des relais d’échange,<span style=""> </span>des êtres de transmission<span style=""> </span>–<span style=""> </span>et en concurrence. Mais nous le savions déjà : entre nos agents de formation et l’enfant que nous sommes, il n’y a pas d’espace d’être en commun <i style="">mais un espace dans l’autre</i>. Cela tient a priori à notre « essence » :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>« <i style="">Parce que</i> nous sommes des êtres sociaux » :<o:p></o:p><br />On nous <i style="">informe</i>.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><span style=""> </span><o:p></o:p>L’inter-être naturel incombe donc à cette part d’enfant </span><span style="font-size: 8pt; font-family: "Palatino Linotype";">(2)</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"> demeurée en nous-mêmes, et nous le retrouverons avec enthousiasme durant toute notre vie (mais entre semblables seulement) à chaque rare moment de –<span style=""> </span><i style="">récréation</i>. Précisément, ce grand Sérieux qui fait de chacun de nous un homme, est l’usurpation de cet espace :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>« Communiquer, c’est nécessairement avoir l’espace de l’être en commun. »<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>Voilà en quoi aucune vérité <i style="">qui s’enseigne </i>ne saurait exprimer un désir de <i style="">commun</i>-iquer, d’inter-être sans arrière-pensée formatrice, colonisatrice, utilitaire, hiérarchique. Oui, le principe même d’une vérité qui s’enseigne nous prive du jeu de l’inter-être naturel, qui est toujours horizontal et équitable, <i style="">neutre</i>. Elle amenuise cet espace au fur et à mesure qu’elle étend le sien propre :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p> </o:p>La salle de classe <i style="">contre </i>la cour de récréation.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p>Pire, la vérité qui s’enseigne n’est qu’une éternelle adolescente, elle exige de notre dire qu’il s’occupe sans cesse d’elle, que nous veillions sur elle et l’adorions comme un enfant<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">exclusivement</i>. Elle veut qu’on l’écoute, qu’on l’apprenne, qu’on la récite et qu’on l’impose <i style="">à notre tour</i> aux autres. Cela doit nous servir de relation, et le faire savoir constituer notre vocation même ... <span style=""> </span><i style=""><o:p></o:p></i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";">C’est que la vérité n’est pas partageuse, <o:p></o:p><br />Elle met les hommes à la suite les uns des autres pour qu’ils aillent « de l’avant », <o:p></o:p><br />Ne se retournent jamais sur un quelconque dire-être <o:p></o:p><br />Et moins encore ne s’y attardent. </span><span style="font-size: 8pt; font-family: "Palatino Linotype";">(3)</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Palatino Linotype";"><span style=""></span><span style=""> </span><o:p></o:p><br />__________________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size: 8pt;">(1) ...</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptFettRot"><span style="font-size: 8pt;"></span></span><span style="font-size: 8pt; font-family: "Palatino Linotype";"><o:p></o:p><br />(2) Que l’on n’a pas laissé mûrir, convertir en bonheur d’adulte. <o:p></o:p><br />(3) Cf. extrait de Carlo Michelstaedter sur Ecouterdire à titre d’exemple de dire-être. <span style=""> </span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-75141599720850440022008-12-14T20:14:00.001+01:002008-12-14T20:17:33.325+01:00Dire-être honnête<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";font-size:100%;" >Notre pouvoir de dire ne nous fait pas dire la vérité, et donc la <i style="">détenir</i>, elle nous fait <i style="">être</i> <i style="">véridique</i> cherchant le plus honnêtement du monde à la dire.* Peut-être ne détient-on <i style="">que</i> ce que l’on rend vivant ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";font-size:100%;" ><o:p> </o:p>Donner chair, si on le peut, à une équation mathématique par exemple ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";font-size:100%;" ><o:p></o:p>Notre quête de vérité ne se <i style="">heurte</i> donc pas à « l’Inaccessible » (… Vérité), elle ne <i style="">court</i> pas après <i style="">l’impossible</i>, elle ne cherche pas <i style="">consolation</i>, elle ne <i style="">s’obstine</i> pas ni, <i style="">dépitée</i>, se fait <i style="">nonchalante</i>. Elle se comprend elle-même comme opportunité d’<i style="">être</i> « par le dire », opportunité de dire-être « en vérité » (en vérité d’<i style="">être</i>). Question d’<i style="">être</i> et non de pure connaissance.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 14.4pt; text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";" ><span style="font-size:100%;">Chercher la vérité n’est pas chercher la vérité, <o:p></o:p><br />Mais ce qu’on a à dire.</span> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:";" >_______________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:";font-size:10;" ><span style="font-size:85%;">(*) Ce qui ne signifie pas qu’il faille nécessairement « aller jusqu’au bout » !</span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-89538788198837225662008-12-07T17:53:00.001+01:002008-12-07T17:55:45.530+01:00Le style<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Pourquoi la question du style est-elle si centrale en matière de présence ? Parce qu’elle englobe ce que l’on a réussi à croire, ce que l’on est contraint de croire, ce que l’on veut ou ne veut pas faire croire. Parce qu’elle fait signe au détriment du <i style="">seul</i> sens, du sens qui veut toujours être seul sur le devant de la scène. Or le style traduit doublement la présence, à la fois l’être qu’on est <i style="">au</i> <i style="">monde</i> et l’homme que l’on est <i style="">aux</i> <i style="">hommes</i> : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Son propre dire-être,<o:p></o:p></span><br /><i style=""><span style="">Et comment on s’adresse aux hommes.</span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><i style=""><span style="">.<br /></span></i></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-15933768192188180612008-12-07T10:17:00.004+01:002008-12-07T10:25:20.698+01:00La pensée dépassée : l'énigme de l'onto-logique<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">Nature</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, le </span></span><span style="font-style: italic;" class="FormatvorlagePalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">caractère</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-style: italic;"> </span>de tout ce qui est </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">là</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, sa nature ontologique. La « Nature », même, ne </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">pense</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> pas.* Mais alors la Nature est pour nous une énigme en ce sens que partout « ça marche », alors que partout en son sein « seulement ça croit » (Pistis). <o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p>Pourquoi ‘l’homme’ ferait-il exception ? Si tout être au monde se signe en tant que </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">croire et faire-croire</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, sa présence s’alimente manifestement à un </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">savoir-faire</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> « en matière de croire », un « </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeFett1"><span style="font-size:10;">savoir-croire</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> » qui assure sa défense, sa pérennité et, le cas échéant, se manifeste pour nous comme volonté de puissance : « instinct de conservation », dispute de l’espace physique. Dès lors :<o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><o:p> </o:p><span style="">Le savoir-croire de l’espèce humaine, même, <o:p></o:p><br />Dépasse ce qu’elle a de pensée.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">L’énigme d’une </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">nature</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> qui ne pense pas se double ici d’une interrogation profonde sur le lien véritable entre la pensée des hommes et leurs actes individuels et collectifs<span style=""> </span>–<span style=""> </span>entendu qu’ils seraient mus collectivement par un savoir-croire impensé et donc </span></span><b style=""><i style=""><span style="">in</span></i></b><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeFett1"><span style="font-size:10;">-</span></span><b style=""><i style=""><span style="">su</span></i></b><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> :<span style=""> </span><o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Ce que penser est faire au monde </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">…</span></span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-size:100%;">**</span><o:p></o:p></span></span></p> <p class="FormatvorlagePalatinoLinotypeBlock"><o:p> </o:p></p> <p class="FormatvorlagePalatinoLinotypeBlock">__________________<o:p></o:p></p> <p style="text-align: justify;" class="FormatvorlagePalatinoLinotype10ptBlock"><span style="font-size:85%;">(*) Chacune des espèces vivantes sur terre se comporte comme un sujet individuel conscient qui s’adapte, évolue, use de stratagèmes, communique avec soi et avec les autres, s’associe même la plupart du temps à d’autres « espèces-individus », bref<span style=""> </span>–<span style=""> </span>se comporte effectivement tel un individu doué de volonté, doté d’intentions, capable de se transformer ou d’agir sur son environnement selon tel ou tel objectif, et donc, tout comme un homme conscient de lui-même et du monde<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">pense</i>. <o:p></o:p></span><span style="font-size:85%;"><br />Or aucune espèce vivante en tant que telle ne pense, aucune n’a de volonté propre, d’intention, etc. <i style="">comme nous</i>. Et si chacune constitue un réseau de communication interne et externe (..), on ne peut considérer comme <i style="">être</i> aucun de ces « organismes d’ensemble » composés pourtant d’êtres vivants à part entière. A moins précisément d’assimiler toute <i style="">organisation d’informations et de communications</i> à un organisme biologique ? Dans ce cas, l’hypothèse de l’être au monde comme croire et faire-croire conduit tout droit à l’immatérialisme : « Le monde est composé d’informations qui circulent. Les organismes biologiques n’en sont que les relais, des nœuds de vibrations relayant des programmes apparus ici ou là, dans l’inter-dire … »<o:p></o:p></span><span style="font-size:85%;"><br /></span><span style=""><span style="font-size:85%;">(**) En dépit de tout penser quelque « chose », prétexte à un espace noétique qui n’en peut mais.</span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-86035856931892495842008-12-07T10:14:00.002+01:002008-12-07T10:16:47.133+01:00La fabrique du "monde"<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;">On peut penser qu’à l’inverse de ‘l’homme’, profondément tissé d’inter-dire (</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv" style="font-size:100%;">humain</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;">), le peu de relations (d’inter-dire) qu’une plante noue avec les autres membres de son espèce lui laisse peu le loisir de créer quelque « fantasme » collectif. Car chez les hommes, c’est en effet très certainement le développement croissant de leur </span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeFett1" style="font-size:100%;">inter-dire</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;"> et la multiplication constante de leurs Existants qui leur a permis d’acquérir une conscience du « soleil », de « soi », et finalement de cet espace total dont la plante n’a pas la moindre idée : </span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv" style="font-size:100%;">le monde</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;">. Il ne semble pas qu’une conception « du monde » soit une nécessité vitale pour beaucoup d’êtres vivants sur terre … On peut même conjecturer qu’un être qui a sans cesse multiplié ainsi le nombre de ses Existants l’a fait par opportunité </span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv" style="font-size:100%;">collective</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;"> de puissance ; c’est-à-dire grâce, précisément, à son inter-dire :<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;"><o:p> </o:p></span><span style="">« L’homme est un être social » : <o:p></o:p><br />Individuellement il n’est que bête, égoïste et « animal »,<o:p></o:p></span><span style="font-size:100%;"><br /></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype" style="font-size:100%;">Collectivement il se développe. </span><span style=""><span style="font-size:100%;">*</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><o:p> </o:p></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">_______________<o:p></o:p></span></span><br /><span style=""><span style="font-size:85%;">(*) Mais alors, sa présence ?</span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-17985167776881122192008-12-07T10:08:00.004+01:002008-12-07T10:13:45.770+01:00L'universel référent<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;font-family:georgia;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Un seul être au monde a affaire avec le monde, a « le monde » pour Existant. Il croit même que celui-ci « englobe tout », puisqu’il est « L »’espace dont il est le seul à avoir conscience. Pourtant, « le monde » en tant que tel, précisément, n’a manifestement aucune importance pour la plupart des êtres, </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">bien qu’au monde</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">comme</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">nous</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> ! En ont bien plus et sont bien plus </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">universels</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> l’eau, l’oxygène ou le soleil, par exemple ! <o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;font-family:georgia;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Sinon </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">le monde</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, quel est donc l’universel référent ?<o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;font-family:georgia;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Pour sa part, une plante fait exister naturellement des « choses » dont nous n’avons pas immédiatement conscience, dans la mesure où nous sommes incapables de croire </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">comme elle</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">. Ce que </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">nous</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> nommons « soleil », lui fait </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">dire-être</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> au monde </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">au moyen de la chlorophylle</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">. La chlorophylle fait assurément partie du dire-être au monde de la plante. La façon qu’a la plante de croire, selon ce qu’elle est, à ce que nous qualifions de « soleil »<span style=""> </span>–<span style=""> </span>mais dont nous n’avons aucune idée de ce qu’il est pour elle (sans doute rayonnement et chaleur, je suppose)<span style=""> </span>–<span style=""> </span>cet être-relation là « a pour manifestation » de la chlorophylle. <o:p></o:p></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;font-family:georgia;" class="FormatvorlagePalatinoLinotypeBlock"><span style="font-size:100%;">Ainsi, si l’apparition du soleil est largement antérieure à toute forme de vie sur terre, il est légitime de considérer que chaque espèce vivante est née, entre autres, d’une façon bien à elle de l’appréhender …<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" ><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p></span></span></span><span style=""><span style=";font-family:georgia;font-size:100%;" >Le soleil, un Existant pour tous (ou presque),<o:p></o:p><br />Pas le même, pas appréhendé par tous de la même façon.<o:p></o:p><br />Un parfait exemple …</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center">.<br /><span style=""><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-40588384972652554342008-12-07T10:04:00.001+01:002008-12-07T10:06:55.819+01:00Une "envergure" de l'être ?<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Si tant d’êtres au monde, tels des fenêtres ouvertes sur le monde, paraissent ne donner que peu sur celui-ci, je veux dire sur la totalité de l’espace physique de la </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">commun</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">-ication (tel que seul un homme peut en concevoir le panorama et « y être »</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">), cela semble dû en partie à leurs Existants mêmes. Un chien par exemple me semble plus « intelligent » qu’une plante parce qu’il réagit à bien plus de « stimuli » et </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">me </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">considère, surtout, à part entière, </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">moi</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">. Avec lui j’établis une véritable relation. Quel contact puis-je établir, en effet, avec un </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">être</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> qui ne pourrait pas même me considérer comme une entité ? La </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">façon d’être</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> du chien est donc plus proche de la mienne que celle d’une plante. Celle-ci n’a de moi comme Existants que le peu … que je lui inspire.<span style=""> </span><o:p> </o:p><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Quoi qu’il en soit des différentes façons d’être au monde, il semble qu’avec le nombre de ses Existants croît aussi, en chacune, </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">l’espace </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">(sinon les capacités) </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">de commun</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">-ication avec les autres. </span></span><span style=";font-family:";font-size:10;" >*</span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> Mais que signifie cette différence de complexité, d’étendue, de conscience, et surtout de quantité d’Existants en matière de présence au monde ? Qu’on est plus ou moins présent !? Sûrement pas ! Alors quoi ? Que ‘l’homme’, parce qu’il a multiplié de façon exponentielle ses Existants et surpasse très certainement en cela tous les êtres au monde, a une vocation eu égard tout ce qui est </span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">tout aussi présent que lui</span></span><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> ? Peut-être, mais c’est là encore reconnaître implicitement que sa présence à lui est en quelque façon « supérieure » à celle des autres !<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span class="FormatvorlagePalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p></span></span><br /><span style="font-size:85%;"><span style=";font-family:";font-size:10;" >_______________<o:p></o:p></span></span></p> <p class="FormatvorlagePalatinoLinotype10ptBlock"><span style="font-size:85%;">(*) Au point, chez un homme, qu’il se met à imaginer « le monde ». Deleuze, je crois, s’étonnait des trois stimuli auxquels seuls répondrait la tique.</span> <o:p></o:p></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-83760328543532065732008-11-29T18:21:00.003+01:002008-11-29T18:27:51.103+01:00Le liant du monde<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Dans un monde humain cognisciste chaque homme demande à l’autre des preuves. Il lui demande une légitimité de ses propos, une justification de ce qu’il fait, de ce qu’il veut - et l'autre s'empresse. Par exemple, dans ce comportement à l’égard d’autrui qui se traduit par un discours, chacun des protagonistes doit en permanence se montrer rationnel, sain d’esprit, donner les références, etc. Dans ce contexte, <i style="">la preuve</i> qu’on avance pour étayer ce qu’on a à dire est en quelque sorte le <i style="">démiurge</i> pris à témoin du lien existant a priori entre notre verbe <i style="">savoir</i> et la réalité. La preuve n’est pas une simple marque d’autorité, elle est une figure maîtresse de l’Etat d’esprit, elle <i style="">anime</i> l’inter-dire : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><o:p> </o:p><br />Les êtres humains doivent sans cesse se confirmer les uns les autres le monde dans lequel ils vivent… </span><span class="Formatvorlage8pt"><span style="font-size:8;">(1) </span></span><span style=""><o:p></o:p><br />Si l’inter-dire n’est pas le monde, celui-ci sans celui-là ne saurait exister. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="">_______________<o:p></o:p></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="Formatvorlage8pt" style="font-size:85%;">(1) Ca n’est pas la moindre des découvertes que de s’apercevoir que nous sommes comme cet esquimau dont parle I. Meyerson, rapportant que lui et son peuple parlent </span><span style="font-size:85%;"><i style="">pour que le monde continue d’exister</i></span><span class="Formatvorlage8pt"><span style="font-size:8;"><span style="font-size:85%;">.</span><o:p></o:p></span></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-50583016347143587832008-11-29T18:01:00.008+01:002008-11-29T18:19:19.303+01:00Au commencement, le verbe ?<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Plutôt que d’étudier chacun pour soi et sa carrière dans un projet collectif qui les dépasse tous et leur échappe, les étudiants pourraient peut-être un jour prochain se demander quoi faire demain ensemble, que se dire d’autre qui ne soit <i style="">déjà</i> tout à fait prévisible entre eux. Cet égoïsme institutionnalisé qui oblige chacun à se soucier de sa carrière n’est pas fait pour contredire l’idée qu’il lui ait intelligemment <i style="">inoculé</i> (par l’inter-dire en place) comme programme de « liberté personnelle », et le plus ingénument <i style="">imputé</i> quand d’aventure ça tourne mal pour lui. Alors, comme la plupart des hommes, il préfère se ranger sagement dans l’inter-dire, y faire sa place sans rien contre-dire, sans faire de politique<i style=""> <span style=""> </span>–<span style=""> </span>du dire</i>.<span style=""> </span>« Quoi de plus normal ! Pourquoi <i style="">renoncer</i> à sa carrière ou à la gloire !?» Nul doute que notre savoir-croire collectif est hiérarchisé, impose à chaque élève son croire présent (fait de promesses) et lui donne à choisir tel ou tel croire-<i style="">être</i> pour son avenir identitaire, lui fournissant même les moyens de se donner toujours raison d’être comme il est, pourvu que sur l’essentiel il ne sache pas ce qu’il fait. </span><span style="font-size:8;">(1) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Ainsi, publier par exemple un « essai philosophico-politique » à l’issu d’un parcours universitaire requis et approprié (forcément !), cela ne remet justement pas en cause la politique de l’inter-dire présent ! Voilà qui était prévisible ...</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><br />Mais comment ose-t-on dire une "autre" politique<o:p></o:p><br />Tout en confortant la politique de l’inter-dire en place !?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />S’il en est ainsi quotidiennement de nos <i style="">pratiques</i> en matière de communication humaine, il est assuré que l’inter-dire en tant que tel ne saurait pourtant constituer un jour pour nous un problème politique de première importance, voire le problème politique majeur à venir, sans avoir été l’objet, mauvaises habitudes obligent, de longues recherches et études...<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><br />Mais Messieurs Dames ! l’inter-dire alternatif ne dépend pas de votre savoir !<o:p></o:p><br />Il ressort d’une conception de l’être au monde !<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><br />Mais peut-être serait-ce un trop grand danger<i style=""> personnel</i>, pour notre étudiant, que d’avoir à s’interroger sur le rôle du verbe <span style="font-style: italic;">savoir </span>dans notre société ou plutôt sur la répartition des dires et des légitimités qu’il a instaurée depuis des siècles ? Aurait-il le courage de dire aux autres ce qu’un auteur de politique-fiction leur fait et comment il les traite quand il leur « parle » ainsi <i style="">après avoir grassement étudié et sagement pris place</i> ? Peut-être cela reviendrait-il à leur parler<span style=""> </span>–<span style=""> </span>sans savoir ? <span style=""><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><br /><span style="">« Mais alors, que pourrions-nous avoir d’autre à nous dire !? Devons-nous renouer avec l’arbitraire ? »<o:p></o:p><br />- Et si c’était « l’arbitraire » d’une volonté commune de nous relier autrement en vue d’un autre monde ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">_____________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:8;"><span style="font-size:85%;">(1) Une parenthèse : s’il n’a pas à s’occuper de la marche du monde, pourquoi lui donne-t-on sans cesse des nouvelles de celui-ci ? <i style="">Infra</i>.</span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-79660931065240482212008-11-29T17:37:00.001+01:002008-11-29T17:39:14.163+01:00Déboucher sur l'espace commun<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">La <i style="">dé</i>-ontologie c’est ici l’entreprise de démystification de l’Etre : le « Logos de l’être » n’existe pas en dehors de la volonté de faire Nom et puissance du Nom. Le verbe <i style="">être</i>, même muni de l’article, reste verbe. <i style="">Dé</i>-boucher sur l’espace commun, c’est pour un homme ôter de sa bouche tout dire <i style="">purement savoir</i> (<i style="">supra</i>) afin de ne point oblitérer (pour le mystifier) le geste de parler aux autres. De cette <i style="">dé</i>-ontologie découle naturellement une façon d’occuper l’espace, de dire à autrui « ce-qui-est », une autre façon de le <i style="">traiter</i>. Elle débouche sur une éthique de la <i style="">commun</i>-ication. L’Etre déchu de nos relations humaines et cantonné à son rôle dans la connaissance, c’est la mort de la <i style="">bocca della verita</i>, c’est la renaissance de l’être au monde et des paroles humaines <i style="">entre elles. </i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Les dieux se sont tus,<o:p></o:p><br />La communication, suspendue, s’interroge,<o:p></o:p><br />La ‘vérité’ de l’<i style="">être</i> <i style="">au</i> <i style="">monde</i> peut enfin à nouveau se faire entendre.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><br />L’idéal serait ici un échange entre hommes où chacun aurait à cœur d’expliciter sa propre présence et se réjouirait de voir autrui le critiquer, lui objecter, le railler, le contredire<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">à seule fin de l’inspirer</i>. Car cette intention signifierait qu’on est bien tous dans un espace <i style="">d’être</i> commun, et donc là pour que chacun accouche au mieux de lui-même. <span style="">Il contribuerait ainsi à faire de l’inter-dire </span>l<span style="">’espace de l’inter-être par le langage</span>, s<span style="">ans qu’aucun « moi » n’acquière par là plus d’importance, et sans plus entre nous (et dans nos dires) de souveraine impersonnalité … </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><o:p></o:p>L’expérience que j’ai tentée dans cet « essai » fut de passer par l’être <i style="">au</i> <i style="">monde</i>, c’est-à-dire de découvrir <i style="">ce que j’avais personnellement à dire</i>, pour pouvoir réellement me confronter aux choses et aux autres hommes. « Au monde » chacun aurait ainsi, selon moi, quelque chose à dire d’autre qu’un savoir, son égoïsme, et ses sempiternelles exigences envers les autres … C’est là le <b style="">préalable</b> à la <i style="">commun</i>ication (<i style="">supra</i>), à la <b style="">confrontation</b> qui consistera à se laisser alors dire-être <i style="">par les autres </i>: <span style=""> </span><span style=""><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><span style=""></span><o:p> </o:p><br />Les autres : alors désormais notre source d’inspiration.<o:p></o:p></span></p> _varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-49904019681612968492008-11-23T21:57:00.003+01:002008-11-23T22:02:24.295+01:00Science et contresens (la présence corrompue)<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">Si la seule <b style="">présence</b> de chaque chose (ou être vivant) était « tout » pour nous, nous n’aurions pas besoin d’en connaître le sens. Dès lors que la volonté de savoir s’apparente à un désir de pallier une sorte <b style=""><i style="">d’absence de sens</i></b> de la matière et du Monde, tout Savoir constitué vaut comme <b style="">théologie</b> du sens de toute chose.</span><span style="font-size:8;">*</span><span style="font-size:10;"> Mais peut-être la science n’est-elle qu’un savoir-faire ? – Ou bien veut-elle <i style="">aussi </i>donner du sens ? Son savoir-faire est repérable : du savoir proprement dit (des connaissances), des applications multiples (matérielles ou autres), et un inter-dire fédérateur et donc civilisateur. Mais que fait-elle, précisément, de tout ce qui ne rentre pas dans ce dernier cadre d’activités humaines, et notamment du verbe croire ? – Une tare, une lacune, une entrave, un contresens … </span><span style="font-size:8;">** <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:10;">Au monde la communication n’est pas la même …<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">______________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:8;"><span style="font-size:85%;">(*) C’est tout autre chose que de se recréer le monde comme je le fais ici tout du long. <o:p></o:p><br />(**) Qu’un homme de science puisse également être croyant, cela indique qu’il <i style="">est</i> dans les deux espaces (hommes et monde) et y dit-être respectivement. Mais intégrer en quelque façon sa croyance à l’exercice de la recherche objective (ou inversement) serait non avenant, serait de sa part commettre un contresens.</span> <o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-77349325120380347932008-11-23T21:48:00.001+01:002008-11-23T21:50:58.501+01:00Où chacun, bien seul, ne tient que par les autres<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Si le savoir-croire humain vise <i style="">la communication la plus totale</i> <span style=""> </span>– <span style=""> </span>c’est-à-dire que chacun enfin ne touche plus terre, ne tienne plus que par les autres<span style=""> </span>–<span style=""> </span>alors l’espèce humaine est peut-être bien la plus imparfaite du règne vivant. Elle n’est pas <i style="">finie</i>, son évolution n’est pas aussi avancée que celle, par exemple, des fourmis, où tout semble à peu près fixé d’avance pour chaque individu. Ne nous laissons pas abuser par nos moyens technologiques de communication, il est manifeste que l’espèce n’est pas ordonnée, stable, sûre d’elle –<span style=""> </span>elle est toujours « en préparation ». <o:p></o:p><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;">La communication parfaite se cherche encore ...<o:p></o:p> <br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><br />De fait, l’évolution de nos sociétés semble aller dans le sens d’une servitude croissante de chacun et de tous à la collectivité : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt;">La fourmi est l’avenir de l’homme, <o:p></o:p><br />Un idéal de communication. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><o:p> </o:p><br />Ce renversement total de point de vue sur l’échelle de la « valeur ontologique » des espèces vivantes a au moins pour avantage de nous suggérer une solution à l’énigme, vue plus haut, d’une nature qui, partout très performante<span style=""> </span>– <span style=""> </span>jamais cependant ne <i style="">pense</i>. Si les hommes <i style="">finissent</i> un jour fourmis, donnant enfin l’image d’une espèce enfin ordonnée (c’est-à-dire tout le contraire de son histoire jusqu’alors), alors nous n’avons pas à croire qu’ils ne penseront pas, puisque <i style="">nous</i> pensons. Nous devons d’ores et déjà admettre qu’ils seront simplement privés de <i style="">soi</i>, de réflexions pures.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 10pt;">« ‘L’homme’ commence avec Dieu, <o:p></o:p><br />Et finit avec <i style="">moi</i> » <o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-15504223962564948142008-11-22T17:32:00.002+01:002008-11-22T17:35:55.021+01:00Dé-nature<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">Quand on constate <i style="">une bonne fois</i> à quel point la communication humaine est bien plus envahissante et paralysante qu’enrichissante, on ne se sent plus aussi naturellement porté à livrer soi-même aux autres hommes son sentiment. L’affaire est entendue, et on peut alors entrer soi-même dans une gestation du silence à l’issue duquel une parole éclôt et se mue en un agir personnel<i style="">. </i>On change alors<i style=""> de dire</i>, on se met alors à témoigner personnellement non seulement de ce qu’on fait, là pour ou contre, <i style="">mais surtout</i> <i style="">de ce que c’est que faire</i>. </span><span style="font-size:8;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">A l’inverse, persister à vouloir instruire le procès du monde, fut-ce le plus intelligemment du monde, c’est participer d’un discours-type qui <i style="">nourrit</i> les consciences. Mais à partir de quoi cessons-nous d’être informés et nous mettons-nous à agir personnellement ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:10;">« Se tenir informés, c’est important ! »<o:p></o:p><br />- Ah oui ? Pour montrer qu’on est aux courants … d’air ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><o:p> </o:p>Abreuvés d’informations et abusés par un procès du monde qui n’en finit pas<span style=""> </span>–<span style=""> </span>les infos, les analyses, les traités, les débats, les essais, les enquêtes, ces éternels rebondissements de l’affaire, toujours la même<span style=""> </span>–<span style=""> </span>les hommes ne savent plus bien où est <b style=""><i style="">le commencement de l’acte personnel</i></b>, du soi véritable. En matière d’acte <i style="">aussi </i>ils attendent quelque chose comme « la vérité », <b style=""><i style="">c’est-à-dire</i> <i style="">un</i> <i style="">déclenchement par l’abstrait</i></b><i style="">. </i>Ils ne savent plus s’abstraire eux-mêmes du discours qui les nourrit comme pour les engluer dans leur bavardage. Ils croient qu’être informés c’est s’intéresser, et s’intéresser « en être » ! <i style="">Mais on</i> <i style="">vous</i> <i style="">informe pour que votre parole à son tour alimente</i> ! (Des fois qu’il vous viendrait à l’idée de parler d’autres choses, de penser et surtout d’agir autrement, d’agir <i style="">personnellement</i> !)<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;">Pris dans les filets du langage <i style="">fait</i> <i style="">espace</i>, le glorieux refus de tous les grands indignés a mille visages, nourrit son monde, mais le discours qu’il inspire est bien souvent le marchand de sable des consciences. Homme branché, citoyen, civilisé, très au courant de ce qu’il se passe dans le monde, très dépendant<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">et surtout impuissant</i>. <o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-81683196637064626802008-11-17T17:45:00.005+01:002008-11-17T17:53:44.343+01:00Naissance de l'Etat d'esprit<p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">L’</span></span><u><span style="">E</span></u><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">tre, </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">cette</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">abstraction qui ne fait rien et n’a aucun effet</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, c’est ce </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFett"><span style="font-size:10;">genre</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> auquel toutes les espèces de divinités et autres puissances jusque-là appartenaient sans qu’on le sût. On se mit à le découvrir. Jusque-là, la parole du dieu, qu’il fallait le plus souvent « aller chercher », on l’écoutait et on se conformait à son </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">dire</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> parce que son dire se confondait à son existence même, visible à ses effets. La réalité divine était alors Parole, et on l’écoutait comme on la </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">voyait</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">. Désormais, au sujet de toutes les divinités, il y eut quelque chose de bien étrange au-dessus de leurs têtes :<o:p> </o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span style=""><span style="font-size:100%;">Les dieux avaient en commun l’Etre, <o:p></o:p><br />Mais l’Etre n’était pas dieu.</span><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p>Quel ne fut pas le bonheur de ces Présocratiques d’être alors enfin en mesure de définir leurs Dieux </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">en tant qu’Etre </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">! Ni ce dieu-ci, ni ce dieu-là n’avait telle ou telle propriété, effet ou puissance<span style=""> </span>–<span style=""> </span>qu’en </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">savions</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">-nous au juste !<span style=""> </span>–<span style=""> </span>mais tous pareillement, s’ils en avaient la stature, devaient avoir les qualités qui siéent à leur rang d’Etre ! Car on l’aura compris : plus qu’aucun dieu, toujours discutable, toujours quelque peu derrière un nuage, l’Etre lui au moins est </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">parfait</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style=""> </span>–<span style=""> </span></span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">en</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">sa nécessité formelle </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">!<o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span style=""><span style="font-size:100%;">Un, sphérique, immuable, inaltérable, atemporel etc.<span style=""> </span>–<span style=""> </span><o:p></o:p><br />Si un dieu est dieu, il ne peut qu’être figure de la perfection.</span><o:p></o:p></span></span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Ce véritable </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFett"><span style="font-size:10;">dépassement du religieux</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> que fut la découverte de l’Etre<span style=""> </span>–<span style=""> </span>et conduisit cependant tout droit à une </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFett"><span style="font-size:10;">théologie cognisciste de l’Etre</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style=""> </span>–<span style=""> </span>allait désormais nourrir l’inter-dire humain pour les siècles à venir. Certes l’Etre n’était pas un dieu,* mais il allait servir partout de </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">modèle</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, de paradigme ! L’Etre fut-il tout d’abord un véritable </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">symbole</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> des dieux, il ne tarda pas en effet à se chercher incarnation du côté des hommes et de leur désir le plus profond<span style=""> </span>–<span style=""> </span>la connaissance. <o:p> </o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">L’Etre à peine né </span></span><span style="font-style: italic;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">visita </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">aussitôt la connaissance humaine. </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype10ptKursiv"><span style="font-size:10;">**</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p></span></span><br /><span style="">Ainsi naquit le nouveau paradigme, <o:p></o:p></span><br /></span><span style=""><span style="font-size:100%;">L’Etat d’esprit qui allait envahir le monde.</span> <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:85%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-size:100%;">_____________</span><o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:85%;"><span class="FormatvorlageFormatvorlage10ptLateinPalatinoLinotype10pt"><span style="font-size:85%;">(*)<span style=""> </span>Pas encore, il le deviendrait un jour en tant que l’inter-dire humain serait le « tout » du monde cognoscible et à portée de main, de dire. </span><o:p></o:p><br /><span style="font-size:8;">(**) Cf. l’histoire de l’esprit saint </span></span><span class="FormatvorlageFormatvorlage10ptLateinPalatinoLinotype10ptKurs"><span style="font-size:8;">visitant</span></span><span class="FormatvorlageFormatvorlage10ptLateinPalatinoLinotype10pt"><span style="font-size:8;"> la vierge Marie …</span></span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype10pt"><span style="font-size:8;"><o:p></o:p></span></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-84710306099724454632008-11-17T17:29:00.005+01:002008-11-17T17:39:14.870+01:00Un x parmi les hommes (naissance de l'Etre)<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Le (savoir-) croire humain est indéniablement riche de créativité. Durant des siècles, certains Existants emportèrent de large suffrage : on crut en leur existence </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;"><span style="font-style: italic;">au </span>monde</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">, fut-ce indirectement, par leur seule incidence </span></span><span style="font-style: italic;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">sur</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-style: italic;"> </span>le monde. Il suffit de songer aux morts chez les Grecs de l’époque archaïque et aux hypostases auxquelles ils ont donné lieu.<o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Toute chose même cachée se perçoit à ses </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">effets</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;">, </span><o:p></o:p><br />Tout être même invisible se reconnaît à son </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">faire</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;">.</span><o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:100%;"><span style=""><o:p> </o:p></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Les hommes croyaient en une multitude de divinités, esprits, mânes, etc., mais n’eussent-ils cru qu’en un seul de ces esprits, ils étaient loin de pouvoir faire d’un dieu une abstraction, moins encore d’une </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFett"><span style="font-size:10;">abstraction</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> un dieu. <o:p></o:p></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeBlock"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p>Qu’est-ce qu’une <span style="font-weight: bold;">abstraction </span>? C’est l’idée qu’il existe quelque chose qui puisse servir de </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">symbole</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;">, </span>voire de </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">modèle</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;">, </span>sans être un quelconque </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">faire</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;"> </span>ni avoir un quelconque </span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">effet</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><span style="font-weight: bold;"> </span>–<span style=""> </span>si ce n’est précisément de servir de modèle, de paradigme même, de pouvoir l’utiliser à sa guise pour hypostasier. <o:p></o:p></span></span><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Un dieu </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">exprès pour le</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> </span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeKursiv"><span style="font-size:10;">dire</span></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"> ? <o:p></o:p></span></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">Les dieux grecs n’étaient pas des personnes divines, ils étaient ces Puissances naturelles et / ou mythologiques, objets de croyance et<span style=""> </span>–<span style=""> </span><span style="font-weight: bold;">d’</span></span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotypeFettKursiv"><span style="font-size:10;">obéissance</span></span><span style="font-weight: bold;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;">. <o:p> </o:p></span></span></span></p> <div style="text-align: center;"><span style="font-size:100%;"><span style="">C’est parce qu’ils faisaient, parce qu’ils menaçaient<span style=""> </span>–<span style=""> </span>qu’ils étaient.<o:p></o:p></span><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><span style="font-size:10;"><o:p></o:p></span></span><br /></span></div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;">Connaître signifiait être en mesure de prévoir les effets. Il ne serait venu à l’idée d’aucun homme d’imaginer un « x » qui ne fut rien ni eut aucun effet. Pourtant cette idée vint dans l’esprit de quelques hommes, et tout leur travail consista dès lors à tenter de montrer aux autres hommes non seulement le lien de ce « x » aux choses et aux êtres existants, mais aussi et surtout son intérêt pour nous tous, pour notre connaissance. <o:p></o:p><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><span style="font-size:100%;">Ce « x » c’est l’Etre.</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><span style="font-size:100%;"></span><o:p></o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-39080664823980204892008-11-09T18:00:00.004+01:002008-11-09T18:06:11.378+01:00S’affirmer ou s’effacer ? (L'artiste et le fidèle)<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style=""><span style=""> </span></b><span style=""><span style="font-weight: bold;">L’artiste </span>affirme-t-il son <i style="">moi</i> tandis que le <span style="font-weight: bold;">fidèle </span>s’efface ? Le premier occupe l’espace physique, le second veut finaliser l’espace de l’inter-dire humain en vue de la vérité, en vue du <i style="">sens</i>. L’un est au monde et crée, l’autre cherche les conditions auxquelles se soumettre et soumettre les autres hommes : un dire qui fasse autorité, qui soit légitimé à faire savoir.*<sup><o:p></o:p></sup></span></p> <div style="text-align: center;"><span style="">Mais le sens <i style="">du</i> monde ne va pas sans faire violence à tout être <i style="">au</i> monde …<o:p></o:p></span><br /><span style=""></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><br />Affirmation du moi, effacement du moi<span style=""> </span>–<span style=""> </span>ces deux positions tranchées méconnaissent l’alternative au moi qu’offre la conscience de dire-être <i style="">au monde</i> et la volonté afférente de dire-être aux hommes <b style=""><i style="">comme tout ce qui est</i></b>. Une légèreté certaine accompagne tout état d’âme créatif, une conscience qui se déjoue du <i style="">moi</i>, qui ne cherche pas à le négocier car elle a mieux : <i style="">le soi</i>.<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="">Le soi anonyme mais bien présent !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><br /><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">____________________<o:p></o:p></span></p> <p style="text-align: justify;" class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9ptBlock"><span style="font-size:10;">(*) Bien sûr, montrer qu’on s’efface soi-même devant quelque hypostase pour mieux s’affirmer devant les autres (comme chef, fidèle serviteur, porte-parole, prêtre, etc.) est un grand classique de la volonté de puissance. Pour occuper l’espace, il est bon d’occuper les esprits, de passer par le langage, de montrer à l’envi l’exemple de la soumission qu’on cherche à inspirer. En matière de savoir objectif, tout psychologisme même sera considéré comme mauvais procès d’intention, en dépit de la psychè de chacun.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> .varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-70408569726492389522008-11-09T17:52:00.002+01:002008-11-09T17:56:38.051+01:00L’un met bas, l’autre s’élève<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style=""><span style="background: silver none repeat scroll 0% 50%; -moz-background-clip: -moz-initial; -moz-background-origin: -moz-initial; -moz-background-inline-policy: -moz-initial;font-family:";font-size:10;" ></span></b><span style=";font-family:";font-size:10;" >Il faut tout le bonheur de créer ou de recréer soi-même pour ne point sentir en son for intérieur le besoin pressant d’<i style="">Adorer</i>, de <i style="">Comprendre</i>, de <i style="">Savoir</i>, de <i style="">Colporter</i> immédiatement aux autres la Bonne Nouvelle. Ca n’est pas là un scepticisme eu égard les savoirs humains, c’est simplement une conscience (à tort ou à raison) de la réalité de l’être au monde : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";font-size:10;" >D’abord il crée, ensuite il dispose,<o:p></o:p><br />Tandis que d’autres, d’abord se mettent <i style="">en position de croire</i>, puis attendent …<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";font-size:10;" ><o:p> </o:p>Chacun peut constater sans peine parmi les hommes que partout où la <b style=""><i style="">créativité</i></b> est brimée, la soumission à l’hypostase semble s’imposer à l’être brimé même <i style="">comme vérité</i>. Sans doute le droit de créer se doit d’être <i style="">réservé</i> parmi les hommes puisqu’il octroie une indépendance et une puissance dont un homme ne saurait se déprendre, moins encore partager. La grande majorité des hommes n’a donc de droit que de savoir ce-qui-Est, c’est-à-dire de <i style="">l’apprendre</i> de la bouche de ceux qui savent et de ceux qui ont légitimé à le leur dire. Partant, outre le confort qu’apporte à l’homme fidèle sa croyance en quelque Etre (hypostase), il est à parier que c’est la perspective de la puissance que celui-ci pourrait exercer sur lui qui inspira aux créateurs de toutes les époques l’idée de fonder à partir de leurs Créatures quelque <b style=""><i style="">religion afférente</i></b> de « l’âme », de « l’esprit », du « cœur » ou encore de « l’art ». Non point cependant en une façon de célébrer le <i style="">savoir</i>-<i style="">croire</i> de chacun, non, mais seulement de créer une religion <i style="">du croire même</i> ! <i style=""><o:p></o:p></i></span></p> <p style="text-align: center;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";font-size:10;" >Une religion <i style="">exprès</i> <i style="">pour les fidèles</i>,<o:p></o:p><br />Où l’on célèbre la seule foi … en l’hypostase.<o:p> </o:p><br /></span></p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style=";font-family:";font-size:10;" >Exemple entre tous, le « sujet connaissant » est ce fidèle qui en appelle à la soif de vérité des autres hommes, attendu qu’on ne crée pas la vérité, qu’on la découvre seulement ! Aussi faut-il être légitimé à parler. <o:p><br /></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";font-size:10;" >Et ainsi, à défaut de savoir, eh bien moi j’écoute un autre homme,<o:p></o:p><br />Lui, persuadé de découvrir et d’être dans le partage.</span></p> <div style="text-align: center;"><span style=";font-family:";font-size:10;" >*<o:p></o:p></span><br /><div style="text-align: left;"><span style=";font-family:";font-size:10;" ></span><span style=";font-family:";font-size:10;" >Si Dieu était une fable, elle débuterait peut-être ainsi : <o:p></o:p></span></div></div> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";font-size:10;" >« Dieu créa la vérité, puis l’homme qui irait avec<o:p></o:p><br />Pour la célébrer comme hypostase. »<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";font-size:10;" >Mais peu importe au fond si un homme trompe un autre homme <i style="">qui l’en prie </i>: quel créateur ne s’éprendrait pas lui-même de sa Créature ? <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:";font-size:10;" ><o:p>.</o:p></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-49321321099496413742008-11-09T17:48:00.004+01:002008-11-29T18:16:10.352+01:00La persuasion et la rhétorique *<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style=""><span style=""></span></b><span style="">Le sentiment a parte de tout homme créateur de ‘choses’ est qu’un Existant nourrit certes la foi et la connaissance … <i style="">mais des autres hommes</i><span style=""> </span>–<span style=""> </span>car pour lui, construire, imaginer, créer quelque Existant <i style="">collent bien plus à la réalité de l’être au monde </i>(donc à la sienne), et assouvissent plus pleinement son désir d’être présent <i style="">au monde</i>. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Si l’artiste aime son public et réciproquement,<o:p></o:p><br />Ce n’est sûrement pas, <i style="">entre</i> <i style="">eux</i>, de bien se comprendre !<o:p></o:p></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="">L’antagonisme est larvé. Il opère, dans l’absolu, entre un pur <i style="">dire</i>-<i style="">être</i> au monde (s’il en est) et, par exemple, quelque discours de vérité prononcé devant des fidèles parce que conçu pour eux. On comprend mieux dans ces conditions l’idée de <b style=""><i style="">chute</i></b> qui accompagne la vision gnostique du monde quand on considère « la vérité », emblème par excellence de toute hypostase, comme la chute de <b style="">l’expression</b> naturelle (dire-être au monde, <i style="">manifestation</i>) dans l’inter-dire humain (<b style="">communication</b>). <o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Le <i style="">savoir</i>-<i style="">croire</i> de chacun dévoyé et dévoré <i style="">de</i> <i style="">toute</i> <i style="">façon</i> <o:p></o:p></span><span style=""><br />Par l’inter-dire.<o:p> </o:p></span><br /></p> <div style="text-align: center;"><span style=""></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Ainsi l’hypostase « vérité » circulant parmi les hommes et redoublant d’existence par les incessantes croyances dont elle fit l’objet, a fini par rendre le monde de l’être redevable du langage et de l’inter-dire humains. C’est ce dieu-là que les gnostiques combattent. C’est pourquoi ils parlent d’un faux dieu (du dire, de la communication ?) au-dessus duquel se tient le vrai (du croire, de l’expression ?). Tout comme la créativité de toute chose se tient normalement au-dessus de toute béate dépendance. Mais qui seul peut l’entendre ?<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">L'homme qui crée, qui donne à croire.<o:p></o:p></span><br /><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="">________________<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span class="FormatvorlageLateinPalatinoLinotype9pt"><span style="font-size:8;">(*) Titre de l’ouvrage de Carlo Michelstaedter<o:p></o:p></span></span></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-19379482410300110072008-11-08T19:26:00.004+01:002008-11-08T19:32:16.704+01:00La trahison de l’homme libre<div style="text-align: justify;"> On connaît cette figure de « l’homme libre » prônée parmi les hommes, mélange de créativité, de force, d’orgueil et de vanité. Elle traverse l’histoire des hommes. Sa liberté est à l’égard de tout « Etre », à l’encontre de toute autorité. Que <span style="font-style: italic;">peut </span>faire cet homme de cette liberté ? Que va-t-il en faire ? Elle le poussera tôt ou tard à créer à son tour un Etre de ses propres mains ! C’est-à-dire à l’égal du dieu ou, s’il vit à notre époque, à l’égal de la connaissance objective des faits, de la réalité.<br />Voici son travail achevé ; c’est par exemple une théorie politique, ou une conception scientifique ou « esthétiste » du monde, ou encore un système philosophique – bref, cela donc nous concerne. Que devons-nous comprendre ? Son œuvre est-elle un exemple de ce que nous aurions pu nous-mêmes réaliser, et donc en quelque sorte un éloge de notre propre créativité ? Une célébration de notre savoir-croire, peut-être ? Ou bien est-elle une occasion pour nous de nous soumettre à ce nouvel Etre, de nous laisser guider par lui, nous qui ne sommes pas capables de créer par nous-mêmes ?<br /><br />Chaque créateur religieux, poétique, philosophique ou politique doit choisir entre l’hypostase utile aux hommes – en grande majorité non « artistes » – et l’éloge de la créativité humaine dans son ensemble. Dans le premier cas il est sans nul doute <span style="font-style: italic;">aux hommes</span>, dans le second il est plus généralement <span style="font-style: italic;">au monde</span>. Lui, l’hérétique qui osait penser par lui-même, a fini par penser pour les hommes et a fondé une Eglise. Il est devenu un grand homme.<br /><br /><div style="text-align: center;">Mais d’un point de vue de l’être homme <span style="font-style: italic;">au monde</span>,<br /></div><div style="text-align: center;">Toute Eglise est précisément le commencement de l’hérésie.<br /><br />.<br /></div></div>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-19039621884775425252008-11-01T21:25:00.003+01:002008-11-01T21:57:03.939+01:00Savoir et politique<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";" >La connaissance est affaire de science, sans aucun doute<span style=""> </span>–<span style=""> </span><i style="">mais le verbe savoir est l’essence de notre politique en tant que recherche et mise en circulation du meilleur dire, le plus crédible, le plus légitime, le plus légitimé à s’imposer parmi les hommes. Et même à </i>faire <i style="">‘l’homme’ !</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br />Savoir et faire savoir sont un des moteurs principaux de l’inter-dire.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br />« Façon d’être, façon de voir » ? Mais toute façon politique de nous <i style="">faire</i> passe par une façon de nous faire <i style="">savoir </i>! Voilà pourquoi savoir et politique sont si intimement liés. Politique de l’Etre et de l’Etat d’esprit, politique de l’<i style="">être</i> homme pris entre la chose et l’autorité : <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br />« Voyez la vérité dans la chose, <o:p></o:p><br />Voyez dans notre savoir la Loi. »<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br />L’inter-dire est le véhicule de l’ordre, le garant des valeurs, de la hiérarchie à respecter, des interdits, des Existants opérationnels. (Vérité, verbe <i style="">savoir</i>, éducation, libéralisme, etc.). La politique ancestrale de l’Etre nous enseigne à la fois les choses <span style="font-weight: bold;">…</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br />« Voyez comme les choses à des Lois se soumettent. »<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=";font-family:";" ><o:p> </o:p><br /><span style="font-weight: bold;">…</span><span style=""> </span>et à <i style="">vouloir</i> nous soumettre, comme elles, à la vérité, au savoir. <i style="">Comme</i> nous découvrons les Lois de la nature, nous apprenons ainsi à obéir aux Lois. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=";font-family:";" ><br />Comme on sait on se plie à la vérité. <o:p></o:p><br />Tel est alors notre <i style="">vouloir</i>. <o:p></o:p></span></p> .varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-1295656341377798042008-11-01T20:51:00.007+01:002008-11-01T21:03:56.565+01:00Le gendarme de la communication<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Le verbe savoir relève d’un croire implicite à l’en-soi <i style="">réel </i></span>(...)<span style=""> sur la base d’un Etre <i style="">formel</i>. Rattaché à l’en-soi, il est cette instance, ce statut, ce « <b style=""><i style="">rang</i> de parole</b> » <i style="">qui peut se permettre de dire sans laisser supposer qu’il relève d’un</i> <i style="">croire</i>. </span><span style="">*<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Il est cette <b style="">légitimité</b> accordée au dire qui peut s’en réclamer, <i style="">d’énoncer ce qui est</i>. Ce langage de l’en-soi, c’est la possibilité offerte aux hommes d’entreprendre, sur des bases solides, un <b style=""><i style="">commerce de la réalité</i></b>.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Ontologie <i style="">contractuelle.</i></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><br />La Raison officielle, ça n’est pas seulement un ensemble de moyens rationnels en vue de <i style="">savoir</i>, de justifier le statut de ce croire si particulier et de fonder la science, c’est aussi une façon de nous entredire du « solide », du « fiable », du « sûr », c’est-à-dire d’imposer silence à tout ce qui ne l’est pas, et de contraindre ainsi tout homme à vouloir <i style="">s’assurer</i> de toute chose avant de la dire aux autres et d’exiger d’eux, réciproquement, des garanties pour tout ce qu’ils pourraient vouloir lui faire savoir.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><br />Le verbe savoir règlemente le marché du dire …<o:p></o:p><br />Savoir, c’est <i style="">déjà</i> de la communication.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style=""> <o:p></o:p></span><span style="">[Pas étonnant, dans ces conditions, qu’un profond désir de savoir la vérité anime en chacun de nous le besoin … de dire aux autres ! Ou bien est-ce l'inverse ?]</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">________________<o:p></o:p><span style="font-size:85%;"><b style=""><span style="color:red;"><o:p></o:p></span></b><br />(*) « L’être » c’est ce qui ne veut pas changer (<span style="color:red;">Agora</span>). En tant que c’est ce qui s’arrête ou est arrêté, on comprend son lien, plus qu’étroit, avec la recherche d’un dire lui-même fixe, assuré, certain. Le (vouloir) dire qui se nomme savoir <i style="">exige(ait)</i> « l’être » … </span><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">.<br /></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-8365428243364718741.post-50152231623833518582008-11-01T19:52:00.004+01:002008-11-02T11:54:45.692+01:00Commerce de la réalité<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">L’exigence humaine de vérité a beau être la plus haute, elle n’est cependant pas telle qu’une vérité dernière, même, aurait le pouvoir de faire cesser le dire parmi les hommes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">Même ultime, aucune vérité jamais <o:p></o:p><br />Ne réussira à nous faire taire. </span><span style="">*</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><br /><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Les enjeux du dire aux autres pour chacun de nous et de l’inter-dire pour l’espèce entière sont bien supérieurs à la vérité même. On peut donc penser, en dehors des multiples possibilités de langage, que le langage et l’inter-dire humain sont <i style="">constitutivement </i>sans fin, quels que puissent être leurs objets et leurs contenus. </span><span style="">** </span><span style="">Aucun dieu ne peut y mettre un terme, pas même un inter-dire, comme actuellement, qui aurait pris sa place. Celui-ci même s’alimente de vérités mais d’aucune dernière en ce qui le concerne.<span style=""> </span>Aucun mot de la fin n’y sera jamais pris <i style="">au mot</i>, même si des millions de gens s’y attèlent ! Pas même celui-ci, provocateur :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="">La vérité dernière est sûrement derrière nous !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><br /><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">Ainsi, quoi qu’il en dise, l’homme de vérité (de savoir) privilégiera toujours son dire par-delà toute <i style="">vérité dernière</i> qui l’exempterait alors de poursuivre. Il ne veut pas être exempté ! Pourquoi la vérité n’a-t-elle de sens que si elle recrute parmi les hommes ? Parce que le paradigme de l’Etre à l’origine entraîna l’inter-dire humain dans un commerce de la réalité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style=""><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="">___________<o:p></o:p><br /><span style="font-size:85%;">(*) La politique du dire c’est l’inter-dire avant tout (<i style="">supra</i>), l’inter-dire éternel, non point quelque vérité éternelle</span><span style="font-size:85%;"> </span><span style="font-size:85%;">–</span><span style="font-size:85%;"> </span><span style="font-size:85%;">pure marchandise ! <o:p></o:p><br />(**) Mais alors, </span><span style="font-size:85%;"> </span><span style="font-size:85%;">la vérité et tout ce savoir après lesquels on court ?</span><o:p></o:p></span></p><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">.<br /></p>varnahttp://www.blogger.com/profile/02779632710530652914noreply@blogger.com0