7 déc. 2008

La fabrique du "monde"

On peut penser qu’à l’inverse de ‘l’homme’, profondément tissé d’inter-dire (humain), le peu de relations (d’inter-dire) qu’une plante noue avec les autres membres de son espèce lui laisse peu le loisir de créer quelque « fantasme » collectif. Car chez les hommes, c’est en effet très certainement le développement croissant de leur inter-dire et la multiplication constante de leurs Existants qui leur a permis d’acquérir une conscience du « soleil », de « soi », et finalement de cet espace total dont la plante n’a pas la moindre idée : le monde. Il ne semble pas qu’une conception « du monde » soit une nécessité vitale pour beaucoup d’êtres vivants sur terre … On peut même conjecturer qu’un être qui a sans cesse multiplié ainsi le nombre de ses Existants l’a fait par opportunité collective de puissance ; c’est-à-dire grâce, précisément, à son inter-dire :

« L’homme est un être social » :
Individuellement il n’est que bête, égoïste et « animal »,

Collectivement il se développe. *

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(*) Mais alors, sa présence ?

2 commentaires:

Caillou a dit…

C'est de l'ennui qu'est née l'inquiétude, c'est de l'inquiétude qu'est née la conscience, c'est de la conscience qu'est né le monde, c'est dire... ;-)

Anonyme a dit…

"quelque « fantasme » collectif. "

les adeptes de l'occultisme appelleraient cela un égregor. Et le fait de former un égrégor en se groupant s'appelle "magie collective".
Que NOTRE volonté soit faite....