Nature, le caractère de tout ce qui est là, sa nature ontologique. La « Nature », même, ne pense pas.* Mais alors la Nature est pour nous une énigme en ce sens que partout « ça marche », alors que partout en son sein « seulement ça croit » (Pistis).
Dépasse ce qu’elle a de pensée.
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(*) Chacune des espèces vivantes sur terre se comporte comme un sujet individuel conscient qui s’adapte, évolue, use de stratagèmes, communique avec soi et avec les autres, s’associe même la plupart du temps à d’autres « espèces-individus », bref – se comporte effectivement tel un individu doué de volonté, doté d’intentions, capable de se transformer ou d’agir sur son environnement selon tel ou tel objectif, et donc, tout comme un homme conscient de lui-même et du monde – pense.
Or aucune espèce vivante en tant que telle ne pense, aucune n’a de volonté propre, d’intention, etc. comme nous. Et si chacune constitue un réseau de communication interne et externe (..), on ne peut considérer comme être aucun de ces « organismes d’ensemble » composés pourtant d’êtres vivants à part entière. A moins précisément d’assimiler toute organisation d’informations et de communications à un organisme biologique ? Dans ce cas, l’hypothèse de l’être au monde comme croire et faire-croire conduit tout droit à l’immatérialisme : « Le monde est composé d’informations qui circulent. Les organismes biologiques n’en sont que les relais, des nœuds de vibrations relayant des programmes apparus ici ou là, dans l’inter-dire … »
(**) En dépit de tout penser quelque « chose », prétexte à un espace noétique qui n’en peut mais.
1 commentaire:
je n'ai pas tout compris, mais ça m'a un goût d'entredire ou je ne m'y connais pas...
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