30 août 2008

Une introduction

Un homme tente de s’extraire de sa condition d’homme parmi les hommes et de leurs institutions socio-culturelles pour aller voir plus généralement « du côté de l’être au monde », de cette présence partout manifeste. Or devant toute présence, notre éducation et notre vie sociale semblent avoir posté, depuis longtemps déjà, un moi inculqué, éduqué à écouter, à apprendre, à savoir, à s’affairer, à s’appliquer et à ne jamais s’exprimer qu’en vue de produire un effet sur les autres hommes.

Mais un tel retrait ne peut viser qu’un retour parmi les hommes. Qu’apporterait en effet une vision de l’être au monde (une « Seinanschauung »), si elle n’entraînait dans son sillon une réforme du moi et du dire-aux-autres, de la « communication » ?


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3 commentaires:

Anonyme a dit…

Le langage peut-il être nu ?

Anonyme a dit…

Et la nudité/ la vérité d'être, peut-elle être dite ?

Anonyme a dit…

Comme je l'aurais dis...j'ai mis en majuscule les mots changés. En tout cas, je comprends mieux comme ça...
Crime de lèse ?

Un homme tente de s’extraire de sa condition d’homme parmi les hommes et de leurs institutions socio-culturelles pour aller voir plus généralement « du côté de LA VIE », de cette présence partout manifeste. Or devant LA VIE, notre éducation et notre vie sociale semblent avoir posté, depuis longtemps déjà, un moi inculqué, éduqué à écouter, à apprendre, à savoir, à s’affairer, à s’appliquer et à ne jamais s’exprimer qu’en vue (de s'assujéttir le monde ) de produire un effet sur les autres hommes.

Mais un tel RENONCEMENT ne peut viser qu’un retour parmi les hommes. Qu’apporterait en effet une vision de LA VIE (une « Seinanschauung »), si elle n’entraînait dans son sillon une REFONTE du moi et , de la « communication » ?
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