6 sept. 2008

Tel est dit qui croyait rendre

« Non seulement ce que tu as, mais également et surtout tout ce que tu es, tu nous le dois. Que serais-tu sans ce langage, par exemple, que nous t’avons appris et dont tu te sers si librement ? Et comment saurais-tu seulement que tu es toi si nous n’avions pas été là pour te le faire savoir ?

Tout ce qui te fut donné nous revient ainsi de plein droit. Ta pensée, surtout, ne se tourne apparemment vers les choses que pour les bénéfices réels, au revers de ton regard et de ces choses que nous pouvons en tirer. Tes pensées mêmes sont pour nous de simples propositions, lesquelles nous agréons ou pas :

C’est selon que nous disons que tu es ou que tu n’es pas. »

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