Il faut tout le bonheur de créer ou de recréer soi-même pour ne point sentir en son for intérieur le besoin pressant d’Adorer, de Comprendre, de Savoir, de Colporter immédiatement aux autres la Bonne Nouvelle. Ca n’est pas là un scepticisme eu égard les savoirs humains, c’est simplement une conscience (à tort ou à raison) de la réalité de l’être au monde :
D’abord il crée, ensuite il dispose,
Tandis que d’autres, d’abord se mettent en position de croire, puis attendent …
Une religion exprès pour les fidèles,
Où l’on célèbre la seule foi … en l’hypostase.
Exemple entre tous, le « sujet connaissant » est ce fidèle qui en appelle à la soif de vérité des autres hommes, attendu qu’on ne crée pas la vérité, qu’on la découvre seulement ! Aussi faut-il être légitimé à parler.
Et ainsi, à défaut de savoir, eh bien moi j’écoute un autre homme,
Lui, persuadé de découvrir et d’être dans le partage.
« Dieu créa la vérité, puis l’homme qui irait avec
Pour la célébrer comme hypostase. »
Mais peu importe au fond si un homme trompe un autre homme qui l’en prie : quel créateur ne s’éprendrait pas lui-même de sa Créature ?
1 commentaire:
Bien entendu!
Le soi, sans cesse à l'état naissant, se rit du moi.
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